La ville possédait le long des remparts, des tours de guet qui offraient un point d'observation privilégié sur les environs.

Enguerrand III fit de Marle une place forte en la dotant de somptueux remparts (1220), bien plus hauts que les vestiges qui en subsistent, avec 10 tours, 2 po­ternes, 2 portes, un donjon octogonal et un château reconstruit. En 1258, Raoul et les moines de Fesmy y mettaient en commun leurs moulins. La commune, en reconnaissant son seigneur, fixait ses droits pro­pres et engageait sa fidélité au roi : charte de sûreté avec Philippe-Auguste (avril 1203) et plus tard charte de soutien en faveur de Philippe le Bel en lutte contre le Pape (1303).

On suppose, compte tenu du panorama visible de la Tour du Mutte, que cette dernière était uniquement destinée à une fonction de guet et non à un usage défensif.